Triomphe romain pour Dogora !
Par Guillaume, jeudi 19 juin 2008 à 20:04 :: Concerts :: #13 :: rss
« Je suis venu, j'ai vu, j'ai entendu » aurait pu affirmer Jules César !
En effet, l'antique théâtre de Vienne en Isère a tremblé d'émotion ce mercredi 18 juin à l'appel d'un généralissime de la musique aux multiples étoiles qui a conduit d'une main de maestro sa troupe chamarrée de près de 600 instrumentistes, choristes et danseurs amateurs. Quel beau succès pour cette aventure hors norme qui se métamorphose en épopée dogorienne à chaque concert avec cette musique populaire qui séduit toujours plus de public de ville en ville.
L'école de musique de Vienne pour son 50ème anniversaire était loin d'envisager les 7000 personnes conquises et enthousiastes à l'écoute d'une oeuvre qui marquera longtemps les esprits et qui est désormais indissociable de la vie de son compositeur.
Les augures avaient été consultées pour une météo parfaite et l'absence de concurrence des gladiateurs du ballon rond
Ce Dogora nous inonde, nous submerge, nous transperce d'émotions, de sourires, de larmes, oeuvre métaphore de la vie, avec ses joies mais aussi sa gravité. Dogora nous emporte, tsunami musical, et sa réussite vient avant tout de son syncrétisme, espéranto musical unique inventé par Etienne Perruchon qui séduit le mélomane comme le néophyte. Chacun croit reconnaitre une part de son patrimoine, une part de soi même ; mais cette musique simple et transcendantale est aussi bien autre chose du fait de la personnalité de son compositeur accoucheur, touche à tout au coeur énorme qui arrive à déplacer les montagnes, à convaincre les plus sceptiques, à créer des synergies énergiques, à gravir l'Aventin
On dit souvent que la musique est un langage qui transcende les cultures, Dogora créé pour l'avènement du millénaire Chambérien pourrait bien devenir l'hymne européen, voir planétaire qui unit les peuples du fait de ce langage inventé et pourtant tellement porteur de sens ! Pour preuve, la participation lors de ce concert exceptionnel de jeunes choristes et instrumentistes polonais et allemands prenant instantanément leur titre de séjour longue durée dans la République fraternelle dogorienne. L'école de musique de Vienne ne pouvait rêver mieux comme symbole, mélange des arts, danse, musique et chant, creuset culturel, mosaïque des âges. Le public se souviendra longtemps de ces enfants colorés au coeur du chœur, chantant à pleins poumons "Souchänishka" !, mais surtout partageant une aventure humaine qui fait grandir.
Il faut bien sûr saluer le travail énorme des enseignants qui ont accompli en peu de temps des prouesses pour permettre à chacun de trouver sa place, Etienne insistant sur le fait qu'il n'arrivait pas en terra incognita lors des répétitions finales et qu'il avait plutôt le "beau rôle" celui de faire comprendre le sens profond de son chef d'oeuvre qui a su fédérer tant de compagnons artisans du succès. Il faut souligner enfin la qualité artistique remarquable de l'ensemble des participants tous amateurs, l'orchestre et sa majestueuse section de cuivres, les chœurs et leur harmonieuse cohésion et en première mondiale des danseurs bigarrés en apesanteur, le tout dirigé énergiquement et généreusement par Martial Renard.
L'été peut enfin commencer avec ce Dogora unique et universel, l'aventure continue pour faire découvrir au plus grand nombre cette oeuvre magique, shamanique et thaumaturgique qui dynamite les idées reçues, les carcans imposés des salles de concerts aux rituels naphtalinisés. Une musique populaire assurément, voir pop, reprise en choeur par plus de 7 000 auditeurs convertis lors du master class final prodigué par le maestro zébulon Perruchon, tous pouvant enfin se lever et s'écrier fièrement :
"Nous sommes tous des dogoriens" !
La Une du Dauphiné Libéré le lendemain du concert :
Les augures avaient été consultées pour une météo parfaite et l'absence de concurrence des gladiateurs du ballon rond
Ce Dogora nous inonde, nous submerge, nous transperce d'émotions, de sourires, de larmes, oeuvre métaphore de la vie, avec ses joies mais aussi sa gravité. Dogora nous emporte, tsunami musical, et sa réussite vient avant tout de son syncrétisme, espéranto musical unique inventé par Etienne Perruchon qui séduit le mélomane comme le néophyte. Chacun croit reconnaitre une part de son patrimoine, une part de soi même ; mais cette musique simple et transcendantale est aussi bien autre chose du fait de la personnalité de son compositeur accoucheur, touche à tout au coeur énorme qui arrive à déplacer les montagnes, à convaincre les plus sceptiques, à créer des synergies énergiques, à gravir l'Aventin
On dit souvent que la musique est un langage qui transcende les cultures, Dogora créé pour l'avènement du millénaire Chambérien pourrait bien devenir l'hymne européen, voir planétaire qui unit les peuples du fait de ce langage inventé et pourtant tellement porteur de sens ! Pour preuve, la participation lors de ce concert exceptionnel de jeunes choristes et instrumentistes polonais et allemands prenant instantanément leur titre de séjour longue durée dans la République fraternelle dogorienne. L'école de musique de Vienne ne pouvait rêver mieux comme symbole, mélange des arts, danse, musique et chant, creuset culturel, mosaïque des âges. Le public se souviendra longtemps de ces enfants colorés au coeur du chœur, chantant à pleins poumons "Souchänishka" !, mais surtout partageant une aventure humaine qui fait grandir.
Il faut bien sûr saluer le travail énorme des enseignants qui ont accompli en peu de temps des prouesses pour permettre à chacun de trouver sa place, Etienne insistant sur le fait qu'il n'arrivait pas en terra incognita lors des répétitions finales et qu'il avait plutôt le "beau rôle" celui de faire comprendre le sens profond de son chef d'oeuvre qui a su fédérer tant de compagnons artisans du succès. Il faut souligner enfin la qualité artistique remarquable de l'ensemble des participants tous amateurs, l'orchestre et sa majestueuse section de cuivres, les chœurs et leur harmonieuse cohésion et en première mondiale des danseurs bigarrés en apesanteur, le tout dirigé énergiquement et généreusement par Martial Renard.
L'été peut enfin commencer avec ce Dogora unique et universel, l'aventure continue pour faire découvrir au plus grand nombre cette oeuvre magique, shamanique et thaumaturgique qui dynamite les idées reçues, les carcans imposés des salles de concerts aux rituels naphtalinisés. Une musique populaire assurément, voir pop, reprise en choeur par plus de 7 000 auditeurs convertis lors du master class final prodigué par le maestro zébulon Perruchon, tous pouvant enfin se lever et s'écrier fièrement :
La Une du Dauphiné Libéré le lendemain du concert :
Commentaires
1. Le lundi 8 mars 2010 à 19:22, par La Vidjamiène
2. Le lundi 8 mars 2010 à 19:23, par Baby
3. Le lundi 8 mars 2010 à 19:23, par Nana
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